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Les premières sont déjà là... ces belles fleurs jaunes du bord des chemins ; on passe à coté sans même voir qu’elles ne sont pas toujours les mêmes ! Colza dira l’amateur de frites ; Pastel des teinturiers ou fleur du Pays de Cocagne dira l’écologiste ; Moutarde des champs dira enfin le gourmet !.. Elles se ressemblent tellement qu’il n’est pas évident de les différencier.
Même si quelques graines réussissent toujours à s’échapper, le Colza évidemment se trouvera en plein champ cultivé !... La Moutarde jaune se distinguera par sa belle tige rougeâtre et ses feuilles réparties tout le long de la tige ; enfin le Pastel des teinturiers à l’origine de la légende du Pays de Cocagne et de la teinture bleue de Provence, a des feuilles vert-gris plutôt situées sur la base d’une tige fièrement dressée : vous allez le voir envahir le bord de nos routes, pour disparaître au mois de mai-juin.
Faux Genets de nos collines : Saurez-vous faire la différence entre ces 2 arbustes que les gens du Nord appellent Genets !... la Coronille et le Cytise ?... En vérité n’est pas Genet qui veut ; d’ailleurs il y a plusieurs espèces de Genets autour de La Roque !... Essayez de différencier Coronille et Cytise : Si leurs fleurs sont jaunes et ressemblent à celle de grand Genet que l’on appelle à tort d’Espagne et qui fleurit plus tardivement, la Coronille a une feuille composée de plus de 5-7 folioles tandis que le Cytise a une feuille à seulement 3 folioles (comme le trèfle). Les folioles ressemblent à des feuilles, mais ne sont que des morceaux de la feuille : la feuille est alors dite « composée ».
Comme vous êtes en train de devenir de vrais botanistes, poussons encore plus loin : si la feuille du cytise est collée sur la tige, c’est le Cytise à feuille sessile ; si la feuille possède un pédoncule, c’est le Cytise arbrisseau : vous venez de découvrir 3 arbustes de nos collines.
C’est aussi maintenant que fleurit le Fumeterre officinale, à ne pas confondre avec l’Astragale de Montpellier : Observez la forme des feuilles ! rien à voir... : l’Astragale rampe sur le sol quand le Fumeterre se redresse. Nous reviendrons dans quelques temps sur ces faussaires des collines ! ...
La Viorne-tin encore appelée Laurier-tin fait exploser ses fleurs blanches qui donneront des fruits bleu-métalliques, aussi beaux que dangereux : c’est du poison (nous reviendrons aussi sur ce qu’il faut éviter dans notre forêt de La Roque).
Il y a aussi l’Iris nain : violet, blanc, jaune : c’est pourtant le même !... ne cherchez pas à comprendre, il y a des goûts et des couleurs !... C’est le moment de l’Asperge sauvage, savoureuse en omelette mais dont il ne faut pas exagérer, et à surveiller comme le lait sur le feu : la fragile autant qu’éphémère Tulipe des collines provençales !
Votre Road book
Quittez l’Office de tourisme en prenant le Cours Foch en direction de l’église. Remonter le Boulevard Adam de Craponne jusqu’au Monument aux Morts. Traverser et suivre le Boulevard de la Paix.
Prendre la rue du Castellas ; au bout prendre à droite et traverser le canal.
Après le canal, prendre la piste qui longe le stade et suivre les plaquettes IVV (flèche en sens inverse). Vous allez passer à coté de l’ancien Chemin de Croix ; suivre la piste sur un bon km jusqu’au croisement de la Bastide du Juge (pt 3).
Prendre tout droit en passant devant la citerne, le chemin bien agréable vous amène jusqu’à la Résidence de tourisme de La Baume. Rejoindre le Boulevard de la Paix.
Traverser et revenir vers La Roque en empruntant le trottoir aménagé.
Le Truc de l’écureuil : Sur le chemin vous allez trouver les restes de mes repas !... Vous ne me verrez pas car il y a longtemps que je vous ai repéré et je me suis caché.
Je raffole des petites graines qui sont cachées dans les pignes de pins. Je prends les écailles avec mes dents et je les arrache : il reste donc toujours des fils. A la différence, mon lointain cousin le Campagnol qui n’a pas la mâchoire aussi puissante que la mienne coupe net l’écaille avec ses dents, comme le ferait un coupe ongle : son travail est soigné ; les oiseaux qui sont des rustres, perforent les écailles avec leurs becs et comme ils ne peuvent pas les prendre dans leurs ailes, ils coincent les pignes dans les écorces des arbres. Tout cela devient facile de découvrir qui a mangé, il suffit d’observer les pignes de pins sur le sol !
Documents en téléchargement
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Fiche balade 2 |
